La photo est une passion qui m’a été transmise par mon père, et j’ai un appareil photo dans les mains depuis que j’ai 15 ans.
Depuis, la photographie a toujours eu une énorme place dans ma vie, et malgré de nombreux déménagements, j’ai toujours pris le soin d’archiver toutes les photos que je réalisais dans des albums que je garde toujours précieusement auprès de moi.
J’ai toujours été très contemplative de ce qui m’entoure, et j’ai cette chance de pouvoir encore m’émerveiller de pratiquement tout, même des choses qui pourraient sembler banales et anodines : une mèche de cheveux qui vole, la forme des nuages dans le ciel, un air de piano, les couleurs chatoyantes de l’automne, l’immensité de l’océan, le crépitement d’un feu, un coucher de soleil, le blanc immaculé d’un paysage enneigé, du givre sur une fenêtre, la douceur d’une étoffe, l’éclat d’une étoile filante, un papillon qui se pose sur mon épaule… La liste serait trop longue. Mais pour résumer, j’ai tendance à trouver de la beauté et de la poésie partout où je pose les yeux.
Je suis aussi très sensible et cela me permet de percevoir mon environnement avec beaucoup d’attention et une grande faculté d’adaptation.
Tous les moments que je photographie, je les vis et les ressens intensément.
J’ai la larme facile. Je peux pleurer devant un film, une série, un livre ou même une publicité !
Je pleure aussi très régulièrement lors des mariages, pendant les cérémonies et durant certains discours.
Je dis souvent que je fais le plus beau des métiers, et il n’y a pas un seul jour où je regrette mon choix de reconversion professionnelle.
Je photographie des gens heureux, des gens qui s’aiment, des familles unies, des instants forts en émotions, des éclats de rire communicatifs, des larmes de joie, des petits et des grands moments de la vie.