Les moutons islandais ont été importés par les vikings au 9ème siècle ( entre 874 et 930 ).
C’est une race de mouton d’Europe du Nord à queue courte.
Ils sont plutôt trapus et courts sur pattes.
Les brebis pèsent entre 60 et 65 kgs,
et les béliers peuvent atteindre jusqu’à 100 kg.

Les premiers jours du voyage,
j’étais un peu peinée de les voir errer sous la pluie et le vent.
Mais après m’être renseignée,
j’ai appris que les moutons islandais ne sont pas frileux.
En effet, leur laine a permis aux premiers colons de survivre au froid polaire,
et aux conditions climatiques nordiques, relativement extrêmes en hiver.
Aujourd’hui encore, elle garde les islandais au chaud.
Et ceci depuis près de 1100 ans !
La toison des moutons islandais est composée de deux couches :
– Le tog, laine très longue et assez drue, qui a l’avantage d’être hydrofuge.
C’est elle qui permet aux moutons de supporter les intempéries.
– Le thel, un sous manteau plus court et plus duveteux,
C’est lui qui leur permet de les garder bien au chaud et de braver le froid.
Des vrais warriors , je vous dis !!!!
( Les vikings ont choisi de les importer,
peut-être ont-ils pris le temps de les éduquer ??? ^^ )

Saviez vous qu’en Islande on compte plus de moutons que d’habitants ?
Non , je vous assure, ce n’est pas une légende urbaine !
L’Islande compte environ 340 000 habitants pour … plus de 500 000 moutons !
Donc si vous vous décidez à découvrir l’Islande,
autant vous dire que vous risquez de croiser plus souvent des moutons que des  autochtones !
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai exprimé mon extase à Seb :
«  Oooohhh !!! Regarde !!! Des moutons !!! ».
Parce que oui, je m’extasie souvent lorsqu’il s’agit d’animaux.
Et forcement, j’aime photographier les choses qui m’extasient.
Voici donc quelques photos de ces adorables petites boules de laine.

Cela ne se voit pas forcément dans ces photos,
mais j’ai remarqué que très souvent les moutons se baladaient par 3.
J’ignore si ma constatation est justifiée ou si cela est uniquement le fruit du hasard.
Mais si une explication rationnelle à ce questionnement existe,
je serais curieuse de la connaître.